La Russie a stoppé ses livraisons de Gaz à la Bulgarie et la Pologne, certains pays d’Europe craignent à leur tour de voir leurs fournitures de Gaz coupé, des pays comme la Hongrie sont dépendants à 95 %, L’Allemagne à 66 % quant à la France, elle est dépendante à 17 % du Gaz Russe.
Le GNL (Gaz naturel liquéfié) en provenance des Etats-Unis est une solution que pourrait envisager l’Europe.
Mais un transport par bateau augmente les coûts et de nouvelles infrastructures seront nécessaires à la regazéification et devront être créées.
Chaque pays recherche ses propres solutions, en France, on mise sur le Biométhane, gaz produit à partir de déchets issus de l’industrie agro-alimentaire, de la restauration collective, de déchets agricoles et ménagers ou encore de boues de stations d’épuration, c‘est donc un gaz 100 % renouvelable. De plus, la France possède dans son sous-sol d’importantes réserves de gaz de mines inexploitées. Une piste intéressante et viable qui pourrait être une source d’énergie à court terme.
Les Allemands optent pour le non-renouvelable avec le charbon, beaucoup plus polluant que le biométhane.
Si la Russie décide de fermer les vannes de Gaz à l’Europe, une solidarité énergétique entre les états pourra se mettre en place.
Les experts sont pessimistes, d’après eux, il serait impossible de remplacer le Gaz Russe à court terme sans diminuer nos consommations.