Nouvelle aide pour les entreprises : mise en place de l’amortisseur électricité pour janvier 2023

Afin de faire face à la hausse des prix de l’énergie, le gouvernement renforce son dispositif d’aide en proposant un « amortisseur électricité » pour les entreprises et collectivités qui pourront en bénéficier dès le 1 er janvier 2023. 

Un amortisseur électricité : à quoi ça sert ? 

L’amortisseur électricité est financé par l’Etat. Une fois que le prix souscrit dépassera un certain niveau, l’Etat prendra en charge une partie de la facture d’électricité. 

Cette réduction de prix se répercutera immédiatement sur les factures d’électricité des consommateurs dès janvier 2023. 

Comment ça marche ?

Sous le contrôle de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), le fournisseur d’électricité calculera le montant versé pour chaque contrat. Pour faire valoir cette offre, les consommateurs devront communiquer au préalable aux fournisseurs une attestation d’éligibilité à l’amortisseur électricité.

Afin d’avoir un ordre d’idée, sur 50% des volumes d’électricité consommés, l’Etat prendra en charge l’écart entre le prix de l’énergie du contrat et 180€/MWh

Cette aide est-elle plafonnée ? 

Oui, il s’agir d’une offre plafonnée sous forme de montant unitaire au MWh afin d’éviter une prise en charge « illimité » peu importe les niveaux de prix de marché.  

Le montant d’amortisseur versé ne peut excéder 320€/MWh d’aide plafond. Cela signifie que lorsque le prix de l’électricité moyen excède un plafond de 500 €/MWh, le montant d’amortisseur deviendra constant. 

Le montant unitaire d’aide sera proportionnel à la consommation d’électricité et donc égale au minimum entre : 0,5 * (coût moyen de l’énergie dans le contrat – 180 €/MWh soit 0,18 €/kWh) et 160 €/MWh. 

Qui pourra bénéficier de l’amortisseur électricité ? 

L’amortisseur électricité pourra être appliqué pour tous consommateurs ayant un contrat professionnel et n’étant pas éligibles aux boucliers tarifaires. 

Il concernera les entreprises suivantes : 

 

    •  Les PME : entreprises avec un effectif inférieur à 250 personnes, un chiffre d’affaires de moins de 50 M €  et un total de bilan ne dépassant pas 43 M €

    •  Les TPE non-éligibles au bouclier tarifaire sur les tarifs réglementés de vente, soit les TPE avec une puissance contractualisée supérieure à 36 kVa. 

Cet amortisseur vise également les collectivités locales, leurs groupements, les associations à but non-lucratif et établissements publics exerçant dans un secteur non-concurrentiel, peu importe leur taille.